Sans la beauté, c’est-à-dire sans la gloire radieuse par laquelle une immortalité potentielle est rendue manifeste dans le monde humain, toute vie d’homme serait futile, et nulle grandeur durable.
Hannah Arendt, La Crise de la culture
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Ce dernier billet de la série consacrée au concept de monde commun chez Hannah Arendt peut se lire sans avoir pris connaissance des précédents.
Refuser l’appartenance au monde commun et se réfugier dans son domaine exclusivement privé revient à se priver du monde, un renoncement qui prend la forme de la jouissance et de la consommation d’une vie retirée derrière les murs de la famille et consacrée aux loisirs. Continuer la lecture de Le monde commun selon Hannah Arendt (5) – Épilogue : fuir le monde commun pour jouir du privé ?