Cinquante nuances d’identitaires

les-minions-sur-france-4-comment-leur-etrange-langue-a-ete-creee-2Ils sont tous obsédés par des conceptions réductrices et caricaturales de l’identité : les identitaires [1]. Et pourtant, attention ! Tant de chapelles différentes coexistent qu’il est facile de les confondre et de prendre un intersectionnel islamogauchiste tendance décoloniale pour un indigéniste déconstructiviste canal néoféministe… alors que ça n’a rien à voir !
Enfin presque rien…
Bref, voici un petit guide pour essayer de s’y retrouver [2].

[Le cas échant, les notes de bas de page renvoient vers des billets dans lesquels le lecteur intéressé trouvera des développements moins lapidaires]

L’antiraciste racialiste. Un pied en France et l’autre aux États-Unis, il fait dans l’import-export transatlantique. Ses discours sont imprégnés des sophismes de la « critical race theory » et son imaginaire puise plus aux clichés hollywoodiens qu’à l’histoire française dont il ne sait rien. Obnubilé par la race, il n’hésite pas à changer le sens des mots en inventant des pseudo-concepts fumeux (« racisme systémique », « privilège blanc », « fragilité blanche », « blantriarcat », « blanchité », etc.) qui lui permettent de justifier une détestable hiérarchisation des races. Il incarne ainsi la gauche Gobineau – celle qui ne pense qu’en termes de taux de mélanine. [3]

L’antisémite barbu. Juifs = Israël = méchants.

L’antisémite brun. Juifs = étrangers = méchants.

L’antisémite rouge. Juifs = argent = méchants.

L’antispéciste végan. En quête d’une hygiène de vie respectueuse de l’environnement et du bien-être animal, ses motivations ne peuvent, a priori, qu’entraîner l’assentiment général. Hélas, contrairement à la plupart des végétariens, il ne se contente pas de son assiette : il s’intéresse surtout à celle des autres. Volontiers moralisateur envers ses congénères omnivores, il transforme son amour des animaux en haine des hommes. Il n’hésite pas, ainsi, à employer des métaphores quelque peu outrées qu’il prend au premier degré (le lait serait la « conséquence d’un viol ») et des méthodes d’action un tantinet violentes. L’antispéciste est d’abord un antihumaniste.

L’aristo. Qu’il exerce ses talents dans la culture, la politique, la finance ou un quelconque domaine d’activité, il tient celui-ci pour le plus noble et, étant lui-même à son sommet, se considère très-logiquement comme le summum de l’élite. Ainsi peut-il de bon droit mépriser le vulgaire, le commun, la masse… les autres, quels qu’ils soient. Moins snob qu’atteint d’une boursouflure pathologique de l’ego, il traverse le monde avec dédain et ne côtoie que les membres de sa caste endogame.

L’artiste engagé. Par conviction, il utilise son exposition médiatique pour « faire avancer les causes qu’il défend », ce qui lui permet par ricochet de faire sa promotion. Par opportunisme, il utilise « les causes qu’il défend » pour accroître son exposition médiatique, ce qui lui permet par ricochet de faire sa promotion. En tout cas, avec ses indignations sans risque et ses coups de gueule surjoués, il a trouvé le bon filon.

L’autoritaire. Ce pourfendeur de la chienlit connaît la solution miracle à tout ce merdier : « une bonne dictature, c’est ce qu’il faut à ce pays, hein ! » Cet amoureux de la force brute, au naturel de milicien, enchaîne les provocations pour mieux embarrasser son auditoire, du genre « avec Hitler, les Allemands, ils étaient heureux au moins ! » Il rêve d’utiliser sa grosse matraque pour mettre fin à cette démocratie qu’il déteste tant, admire les grands despotes et voterait avec plaisir pour un Poutine français… mais refuse toute ingérence dans sa liberté personnelle – « faut pas déconner, non plus ! »

Le décadentiste. Tout fout le camp. Depuis quand ? Il ne saurait dire… mais c’est sûr que c’était mieux avant. Sa nostalgie brumeuse vire à l’obsession et il ne lit l’Histoire que selon une téléologie exactement symétrique de celle des progressistes béats : la longue et inéluctable chute vers le pire et l’encore pire. Si rien, aujourd’hui, ne trouve grâce à ses yeux, il garde à l’esprit que demain sera encore plus détestable et reprend un Valium en partageant son ressentiment avec ses frères en nihilisme.

Le décolonial. Né soixante ans trop tard, il rêve de rejouer l’histoire. Non seulement la France serait encore un empire colonial mais, surtout, les esprits, les arts, la langue et même les sciences… tout serait imprégné de « colonialisme » à traquer partout, tout le temps. « Décoloniser » est son obsession mais on ne l’entend guère dénoncer, par exemple, la politique étrangère du Qatar ou de la Chine, ni les traites arabo-musulmane ou intra-africaine. Sans doute est-il trop occupé avec ses crimes imaginaires.

Le destructeur déconstructiviste. Pour lui, le monde est un Lego qu’il faut défaire pièce par pièce. Fort de son doctorat en sociologie de Paris 8 qui en fait un spécialiste international de la « déconstruction » sans avoir jamais lu Heidegger ni même Derrida, il « déconstruit » tout… sauf sa névrose destructrice. Il s’exprime dans un jargon amphigourique qui ne veut rien dire mais il est très fier de l’effet produit sur les demi-instruits auxquels il enseigne à Paris 8, et sur ses amis sociologues à Paris 8 (voire à Nanterre pour les plus éloignés). Qui osera déconstruire les déconstructeurs ? [4]

L’écologiste profond. Pour lui, l’homme est le cancer de la Terre. Biberonné à la « deep ecology » et à un paganisme new age, mélangeant allègrement bons sentiments nunuches et ressentiment d’adolescent exalté, il voudrait voir l’homme remonter aux arbres – et même, mieux encore !, disparaître définitivement du paysage. De l’histoire et de la civilisation, il ne garde rien : Michel-Ange et Monsanto, même combat ; rasons tout et laissons la place aux fourmis ! Et qui ne rejoint pas sa secte est un criminel contre la nature. [5]

Le gauche-coucou. S’inspirant de l’oiseau qui squatte le nid des autres, il a vu de la lumière dans la maison, alors il est entré ; ensuite, il a petit à petit viré les occupants par la porte tout en faisant entrer ses amis par la fenêtre ; enfin, il s’est déclaré propriétaire de la bicoque. Quoiqu’il n’ait rien à voir avec l’histoire, les principes, les valeurs, les combats de la gauche, il s’arroge le titre de seul et unique représentant de la « vraie-gauche-de-gauche-plus-de-gauche-que-moi-tu-meurs ». À tel point que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui appartiennent, de facto, à l’extrême-droite. C’est commode ! [6]

Le grand-remplaciste. Persuadé que le « Grand Remplacement »™ nous submerge, ses nuits sont peuplées de hordes barbares traversant la Méditerranée avec leur bite et leur couteau comme armes de destruction massive. Il confond la réalité de territoires abandonnés aux logiques de l’entre-soi et aux mafias criminelles et religieuses, avec une conspiration échafaudant un grand plan de conquête par l’immigration et la démographie. Parano, lui ? Noooooon.

L’iconoclaste. Au bûcher, la culture ! L’iconoclaste résout très simplement la question de ce qui ne colle pas avec sa Weltanschauung : interdire, détruire, censurer… Un livre contient un mot qui effarouche sa sensibilité exacerbée ? qu’il soit banni ! Une statue rend hommage à un personnage qui ne lui plaît pas ? qu’elle soit déboulonnée ! Une toile représente un épisode de l’histoire qu’il ne comprend pas ? qu’elle soit rejetée dans les ténèbres ! Un prof ne relaie pas sa propagande affligeante ? qu’il soit boycotté et viré (voire décapité) ! Ou quand la faute d’anachronisme devient le mode de pensée de crétins demi-instruits. [7]

L’inclusiviste. Il est convaincu que tous les maux de l’humanité se résument à l’emprise idéologique sur la langue de quelques grammairiens morts il y a quatre ou cinq siècles. Ne reculant devant aucune contradiction, il défend mordicus que seul compte « l’usage » mais il fait tout pour imposer de force des transformations à la grammaire et à la syntaxe. Sa novlangue excluante, mélange indigeste d’inculture, de paresse et d’idéologie, imprègne quelques microcosmes de précieux ridicules. Hélas, de l’université aux médias, son sabir snob se répand à mesure que la raison recule. [8]

L’indigéniste. Grand pourvoyeur de slogans simplistes (« tout le monde déteste la police »), il croit – ou prétend croire – à un « racisme d’État » qui prendrait pour cibles les « nouveaux damnés de la Terre ». Ses combats importés fantasment champs de coton, apartheid, lynchages, meurtres et ségrégation raciale là où ils n’existent pas et n’ont jamais existé. Mais après tout, peu lui importe le réel, du moment que ce bourgeois de salon peut développer son petit business en s’inspirant de ses idoles américaines grassement financées.

L’inquisiteur. Ce Fouquier-Tinville de bac à sable ne supporte aucune restriction à ses caprices, aucun frein à ses libertés – quoiqu’il n’ait pas la moindre idée de ce que signifie ce mot. Tous les prétextes sont bons pour lancer des campagnes dans lesquelles les revendications, pleurnicheries et mises au pilori se mélangent dans un tourbillon de violence et de haine. En bon procureur de la chochotocratie fâché avec l’État de droit et la justice, il ne croit qu’en la présomption de culpabilité et pratique assidûment le renversement de la charge de la preuve. [9]

L’intersectionnel. Il a découvert le secret le mieux gardé de l’univers : il est plus facile d’être un homme hétérosexuel riche blanc et bien portant dans un quartier huppé, qu’une femme homosexuelle pauvre noire et malade dans une banlieue pourrie. Sans déconner ? En revanche, s’il affirme que toutes les « oppressions » s’additionnent, il n’hésite pas à les hiérarchiser : un homme noir sera toujours absous alors qu’une femme blanche appartiendra toujours au camp du Mal. Intersection : piège à con ?

L’islamiste. Pour être exhaustif, il aurait fallu distinguer l’islamiste sunnite de l’islamiste chiite, le salafiste du Frère musulman, l’autoproclamé « quiétiste » du djihadiste, le nervi de Daesh du soldat d’Al-Qaida, etc. Contentons-nous de dire que, quelle que soit son obédience officielle, il préfère la mort à la vie, son dieu aux hommes et l’asservissement à la liberté. Il constitue de véritables ligues de vertu qui imposent à des territoires entiers un code de conduite criminel à l’égard des femmes, des homosexuels et de tout ce qui contredit sa vision du monde étriquée et violente. Il est responsable de la mort de nos caricaturistes, de nos profs et de nos enfants. Ni oubli ni pardon. [10]

L’islamogauchiste. On le reconnaît à sa moustache et à la constance de ses engagements politiques : de Septembre noir aux frères Kouachi en passant par son amitié sans faille pour Tariq Ramadan, il ne conjugue la Révolution qu’au mode coranique. Présent dans toutes les manifs – retraites, bien-être animal, salaires, nucléaire, passe sanitaire, éoliennes, victoire d’une équipe de foot… –, quel que soit le motif de la mobilisation, on trouve toujours au bout d’un drapeau palestinien ce rejeton de l’accouplement étrange entre Trotski et un mollah.

Le LGBTQIA+ etc. etc. Il n’y aura jamais assez de lettres dans l’alphabet pour désigner toutes les chapelles communautaires qu’il prétend définir. Froid entomologiste de l’amour, il épingle comme des papillons chaque pratique, chaque fantasme, chaque comportement, à partir desquels il construit de toutes pièces des catégories figées. Il découpe ainsi le monde en petites cases dans lesquelles chacun a ordre de se positionner. En le codifiant à l’extrême, il réussit à assécher l’imaginaire érotique, n’y laissant plus aucune place pour la nuance, la découverte, la surprise, la séduction, la galanterie, l’émotion, le jeu… toutes choses humaines détestables à ses yeux.

Le néoféministe. Ses prédécesseurs se sont battus pour le droit de vote des femmes, leur indépendance ou encore le droit à l’avortement. Ses luttes à lui : la lingerie menstruelle et le point médian. Méprisant les générations précédentes de féministes et confondant féminisme et misandrie, l’égalité entre les hommes et les femmes l’indiffère. Il n’a que le mot « patriarcat » (voire le très fin « patriarcaca ») à la bouche mais ne se rend même pas compte qu’en encourageant les femmes à devenir des sorcières plutôt que des ingénieurs et en promouvant le voile islamique, il se fait le meilleur agent de leur asservissement. [11]

Le nostalgique d’un fantasme. Ah ! La France de sa jeunesse ! Que celle-ci se soit déroulée dans les années 50, 60, 70, 80 ou 90… c’était de toute façon le meilleur temps qui fût. Il vit dans une époque repeinte aux couleurs que créent le regard d’un enfant et les tendres souvenirs d’un adulte. Dans son esprit, le présent ne peut tenir la comparaison avec ce passé essentiellement imaginaire. Il se sert ainsi du second comme d’un refuge et d’une justification au ressentiment que lui inspire le premier. Et plus sa jeunesse s’éloigne, plus son amertume grandit et calomnie le présent.

L’occidentaliste. Sa pensée dépasse les frontières nationales. Il voit le monde comme un immense jeu de guerre dans lequel s’opposent de grands ensembles civilisationnels. Dans cette partie de Risk, il a choisi son camp : l’Occident contre le reste du monde. Certes, il a un peu de mal à définir exactement ce que recouvre cette notion (y inclut-on l’Australie ? l’Amérique du Sud ? et que fait-on de la Russie ? ou va le Japon ?…), mais ce n’est pas ça l’important. Il doit défendre l’Occident contre les autres. Na !

Le pénitent. Il a si bien intériorisé les anathèmes et les sophismes qu’il est persuadé d’être coupable de crimes qu’il n’a pas commis envers des gens qui ne les ont pas subis. Il trouve une volupté toute masochiste dans l’exhibition de son expiation. Multipliant les mises en scène douteuses, il s’humilie avec délectation, confessant publiquement ses péchés – ses « privilèges » liés à son sexe, la couleur de sa peau, son âge, son orientation sexuelle… autant de traits dont il n’est en rien responsable mais dont il se déclare coupable. À moins que se plier ainsi à la mode inquisitoriale ne lui évite d’agir – voire, lui rapporte quelque chose ? [12]

Le prêtre ascétique. Il pue le curé froid. Incapable d’humour ni de légèreté, il ne tourne vers le monde que le méchant rictus dont ne peut se départir celui persuadé de son infinie bonté – rictus qui masque mal sa haine de la vie et de l’homme, son ressentiment, son nihilisme. Moraline en étendard, il est prêt à laisser le monde brûler pour réaliser ses utopies antihumanistes. Pereat mundus ! Ou comment des causes parfois (souvent) justes deviennent mortifères lorsqu’elles sont vécues comme des croisades. Les idéaux de pureté infectent le camp du Bien© ; la morale n’a rien à faire en politique, la moraline encore moins. [13]

Le racines-chrétiennes-de-la-France. Il hait la Révolution, la Gueuse, la laïcité, les francs-maçons, les juifs et tout ce qui salit, à ses yeux, sa France-fille-aînée-de-l’Église. Qu’il manque pas mal de pages à son roman national ne l’émeut guère : c’est lui qui les a arrachées de colère. Malgré son aversion pour l’islam, il n’hésite pas à marcher main dans la main avec ses jumeaux côté musulman pour promouvoir un ordre moral conforme à leurs convictions communes : contre l’égalité entre les hommes et les femmes, le droit à l’avortement, le mariage des pédés, etc. etc. ! [14]

Le raciste. On a un peu tendance à l’oublier tant les nouvelles formes de racialisme ont le vent en poupe, mais il existe encore! Les générations se succèdent mais il ne change pas vraiment. Il n’aime toujours pas les autres : les bougnoules, les nègres, les niakoués, les youpins, les métèques, les bicots… les étrangers, quoi ! La plupart de ceux qu’il croise dans la rue sont aussi français que lui ? Il s’en fout ! Il sait ce que c’est, un vrai Français, lui !

Le transactiviste. D’une douleur réelle touchant au plus profond de l’être (posséder des chromosomes contradictoires avec sa psyché), il fait une revendication publique et une idéologie agressive. Sa haine envers les « cis » (« cisgenres », dans une novlangue qui efface aussi les femmes derrière les « personnes qui menstruent » et autres stupidités) poursuit d’accusations en « transphobie » tout individu qui ose rappeler que le sexe biologique est un fait. Il a réussi à imposer dans des prisons, des compétitions sportives et des vestiaires, réservés aux femmes, des personnes dont le corps demeure celui d’un homme… avec toutes les conséquences sordides et désastreuses possibles. Comme toujours, ce sont les femmes qui trinquent.

Le woke. Chemise brune à fleurs.

Cincinnatus, 13 décembre 2021


[1] Voir le billet récent : « Des identités et des identitaires ».

[2] Le pronom « il » est ici utilisé comme un neutre universel : il ne faudrait surtout pas croire que ces identitaires sont tous des mâles… les exemples d’identitaires femmes sont suffisamment nombreux pour que je n’aie pas besoin de les lister, n’est-ce pas ?

[3] « L’universalisme dans le piège des racistes »

[4] « Déconstruction : la destruction du commun »

[5] « Écologie : de l’apocalypse à la pensée magique »

[6] « La gauche coucou »

[7] « Les nouveaux iconoclastes »

[8] « L’écriture excluante »

[9] « Les enfants de Torquemada »

[10] « Adversaires ou ennemis ? », « Dieu est mort, foutez-nous la paix ! »

[11] « Que sont les combats féministes devenus ? »

[12] « Désolidarisez-vous ! »

[13] « Mascarades de la pureté », « Moraline à doses mortelles »

[14] « Plaidoyer pour la liberté sexuelle contre les nouvelles ligues (de vertu) »

Publié par

Cincinnatus

Moraliste (presque) pas moralisateur, misanthrope humaniste, républicain râleur, universaliste lucide, défenseur de causes perdues et de la laïcité, je laisse dans ces carnets les traces de mes réflexions : philosophie, politique, actualité, culture…

5 réflexions au sujet de “Cinquante nuances d’identitaires”

  1. Très bien vu et observé, Bravo. Mais vous avez oublié une catégorie « les anti-vieux » ces soit-disant écolos (surtout des politiciens en fait) qui pourfendent les « baby boomer » ces personnes qui sont sensées avoir dilapidé les ressources de la planète durant les « trente glorieuses » qui sont en général blancs, hétéros et de plus de 50 ans, donc des « ennemis » à désigner à la vindicte publique.
    A noter que ces vieux là (appelons un chat un chat) sont aussi l’objet des foudres des féministes radicales qui ne leur pardonnent pas la permissivité des années post soixante-huitardes.

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  2. sans vouloir pinailler, l »antisémite brun n’a jamais dit juif = étranger. Ca c’est l’antisémite fleur de lys genre Maurras ou DFaudet juif= boche. Le brun, c’est juif = communiste puis juif = mondialiste. Pour caricaturer, juif = ONU.

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