Après avoir débuté mon travail d’entomologiste par une première expérience de description très-scientifique des nombreuses espèces d’identitaires, voici le tome 2 : l’abécédaire des néolibéraux !
Lire la suite…
Étiquette : Droite
Cet encombrant clivage gauche-droite

Que faire de ce machin qui nous semble si suranné ? La gauche, la droite… tout cela dit-il encore quoi que ce soit de notre monde ? La Guerre froide est officiellement terminée – depuis plus de trente ans déjà ! – et, avec elle, aurait cessé l’affrontement des deux blocs idéologiques… qui n’ont d’ailleurs jamais été vraiment monolithiques puisque, même à l’époque, toute la gauche ne vénérait pas les soviets et toute la droite ne se réfugiait pas sous le parapluie protecteur des États-Unis. Aujourd’hui, les couleurs de l’éventail arc-en-ciel paraissent bien fanées par les fausses alternances de partis autoproclamés « de gauche » ou « de droite » mais dont l’exercice du pouvoir et les politiques menées ne varient guère. Alors : le paysage politique doit-il encore se réduire à un alignement sur un axe horizontal allant de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, parcouru par des illusions de frontières ?
Sommaire :
Une manière de se situer
« Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent »
L’éclatement du politique
Dans la tenaille idéologique
Faut-il sauver le clivage gauche-droite ?
Complices !
Vendredi 16 octobre 2020, il y a trois jours, un professeur d’histoire et de géographie, Samuel Paty, a été assassiné. Parce qu’il avait fait son métier, parce qu’il avait tenté d’éveiller les consciences de ses élèves, parce qu’il leur avait fait un cours sur la liberté d’expression, parce qu’il leur avait montré et expliqué les caricatures du prophète de l’islam publiées dans Charlie Hebdo… il a été décapité [1]. L’assassin n’est pas le seul coupable. Ses complices doivent répondre de ce crime. Leur place est devant un tribunal [2] : Lire la suite…
Qu’est-ce que LREM ?
Officiellement, le parti du Président de la République [1] est censé se trouver au milieu de l’axe gauche-droite – donc : au centre ! C’est en tout cas qu’on nous martèle depuis le début de cette histoire, pardon, de cette aventure. Peu importe que l’adoubement, pendant la campagne présidentielle de 2017, par Bayrou du candidat Macron ressemblât plutôt à un renoncement tragique, le Béarnais embrassant subitement tout ce qu’il avait combattu avec panache et justesse dix ans avant sous les traits de Nicolas Sarkozy. Peu importe puisque le Rastignac contemporain [2] recevait ainsi le flambeau des mains mêmes de celui qui incarnait le centre indépendant, voire le « centrisme révolutionnaire » [3], quand ce dernier y trouvait son compte en places et honneurs pour lui et ses favoris. Doit-on pour autant considérer LREM comme un parti « centriste » et la politique du pouvoir actuel comme l’application du « centrisme » ?
Lire la suite…
Petite missive adressée à mes amis centristes
Chers amis,
Vous le savez, moi aussi, j’ai été centriste. Même si nos chemins se sont éloignés, j’ai gardé, dans vos rangs, des amitiés très fortes, sincères, qui se nourrissent de nos divergences et, parfois, de nos engueulades éphémères. J’ai toujours un profond respect pour votre histoire, vos références et vos combats… et je suis fier d’en partager encore un certain nombre. Non pas que je ne sois plus « centriste » mais j’ai décidé, depuis, de ne plus me définir par des notions topographiques. Lire la suite…
Des lendemains qui déchantent
Emmanuel Macron (24,01 %)
Le vainqueur depuis longtemps annoncé est bien arrivé en tête hier soir. Le héros balzacien, chouchou des médias, des sondages manipulateurs et performatifs, du CAC 40, de l’oligarchie, qui lui ont tout passé, qui l’ont protégé pendant des mois, a réussi son hold-up. Continuer la lecture de Des lendemains qui déchantent
Primaires : les leçons d’une faillite
Il y a presque deux ans, j’avais écrit un billet intitulé « Primaires : la faillite des partis ». Maintenant que nous les avons pleinement subies à droite et à gauche, et bien que nous n’ayons pas fini d’en supporter toutes les secousses, peut-être pouvons-nous essayer d’en tirer quelques leçons.
Continuer la lecture de Primaires : les leçons d’une faillite
Le cas Macron
Nom : Macron
Prénom : Emmanuel
Surnom : « le Mozart de la finance », « le Taré du troisième étage » (par Michel Sapin, son colocataire à Bercy), « le Coucou », « le petit marquis poudré » (par Laurent Fabius quand celui-ci dirigeait la diplomatie française), « Brutus »…
Parti : En Marche (avec un jeu de mots très subtil sur les initiales)
Famille de pensée politique : libéral chimiquement pur
Le cas Fillon
Nom : Fillon
Prénom : François
Surnom : « le collaborateur » (pour Sarkozy président), « l’eunuque » (du même), « sans couille » (encore la kolossale finesse de Sarko), « loser » (plutôt affectif venant toujours du troisième de la primaire), « pauvre type » (ai-je besoin de préciser ?), « Monsieur Pipi » (celle-ci est de Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale, agacé de le voir disparaître aux toilettes à l’approche de chaque texte délicat), « Mister Nobody », « Thatcher de la Sarthe », « Courage, Fillon », « Droopy »…
Parti : LR
Famille de pensée politique : traître au séguinisme, parfaite alliance libérale-identitaire de droite
Le cas Sarkozy
Nom : Sarkozy
Prénom : Nicolas
Surnom : « Naboléon », « Nicolas le Petit », « Iznogoud », « le Nain », « l’Aut’ taré », « l’Hyperprésident », « Joe Dalton », « le Traître », « le Voyou de la République », « le Boss », etc. etc.
Parti : créateur de LR pour faire oublier qu’il a coulé l’UMP
Famille de pensée politique : grand maître de l’opportunisme, apprenti-sorcier de l’alliance libérale-identitaire