Cinquante nuances de républicains

990px-22the_school_of_athens22_by_raffaello_sanzio_da_urbinoTroisième et dernier billet d’entomologie-très-scientifique-des-idéologies-contemporaines-et-de-leurs-représentants-idéaux-typiques : après les identitaires et les néolibéraux, il est temps de se pencher sur quelques spécimens de la famille républicaine.

L’amoureux de la langue. La langue est à la fois son terrain de jeu et l’objet de toutes ses attentions. Il souffre physiquement de chaque attaque contre elle (qu’elle s’enracine dans l’idéologie ou dans la simple bêtise). Il se délecte de ses nuances et subtilités, et s’amuse terriblement de ses incongruités qui en font la poésie. Par conséquent, il ne peut que conchier novlangue et inclusivisme, manipulations qui nient le génie propre de ce bien commun. [1]

Le cabossé. Un accident de la vie et patatras. Hôpital, chômage, services sociaux… il traîne la souffrance des « assistés », comme trop de politiques aiment à les désigner, alors qu’il essaie de survivre, de remonter une pente de plus en plus raide, sur laquelle ils sont de plus en plus nombreux à glisser. Pour lui, « République sociale » n’est pas un slogan. Il sait ce qu’il doit à la solidarité nationale, aux vestiges des institutions léguées par nos prédécesseurs : un modèle social fondé sur la dignité humaine. Il a conscience que ces services publics très abîmés sont le bien précieux de tous ceux qui, comme lui, n’ont rien d’autre. Et, s’il le pouvait, il rendrait au carré tout ce qu’il a reçu. [2]

Le citoyen vertueux. Il ne définit pas la liberté comme le refuge égoïste dans son petit confort personnel mais comme l’engagement au service de la Cité. Bien entendu, il a des doutes ; évidemment il lui faut régulièrement se reposer dans l’ombre du privé pour mieux redescendre dans la lumière de l’espace public. Mais quand il y intervient, il écoute, il défend ses convictions, il agit, avec l’intérêt général pour horizon… même lorsque celui-ci est contradictoire de ses intérêts personnels. Car il est capable de sortir de lui-même, de penser et de voter contre lui-même, lorsqu’il l’estime nécessaire, afin de participer à l’édification d’un monde commun. Encore faudrait-il qu’il ne soit pas le dernier de son espèce. [3]

L’écologiste. Il a une conscience aiguë de la crise environnementale et climatique. Peut-être est-ce la raison de son aversion pour les escroqueries idéologiques qui métastasent l’écologie politique ? Il rejette dans le même geste le « solutionisme » qui prétend naïvement (ou de manière très intéressée) que la technoscience et le marché résoudront d’eux-mêmes ce « problème » comme ils le feront de tous les autres, et les différentes formes d’écologie profonde ou radicale qui préfèrent les superstitions à la science et font la courte échelle aux idéologies identitaires. Énergie, agriculture, industrialisation : dans tous les domaines, il cherche des réponses rationnelles et raisonnables, dont l’impact sur l’environnement doit être le plus faible possible. Ligne de crête difficile à tenir face aux intérêts privés et aux hystéries idéologiques ! [4]

L’esthète. Son modèle de République, c’est celle des Lettres. Conscient du rôle crucial que joue l’œuvre, patrimoine intellectuel et culturel, pour penser et fonder un monde commun, il dialogue avec les géants du passé dont il s’efforce de transmettre le legs. Face à l’extension du domaine du moche et à l’arrogance des philistins, il continue de prêcher le Beau. Dans le désert ? [5]

Le féministe. Héritier des féministes historiques, de Beauvoir à Badinter, il se bat pour l’égalité entre les femmes et les hommes : égalité en droit, égalité en traitement. Et parce qu’il refuse de sombrer dans les caricatures ridicules et haineuses d’un néoféminisme intersectionnel, misandre, transactiviste et identitaire, il se fait taxer de masculiniste, de transphobe, d’homophobe, de raciste, d’islamophobe… Et à cause de ces militants de l’apartheid sexuel, ce sont toujours les femmes qui trinquent ! [6]

Le fonctionnaire. Il a choisi de travailler pour l’intérêt général plutôt que pour l’argent et il ne comprend pas pourquoi il devrait en avoir honte. Malgré les cabales, malgré les mensonges, malgré la haine, malgré les insultes de ses concitoyens jaloux, des démagogues politiques et des médias putassiers, il continue. Oh ! Il n’est pas dupe : il voit bien, chaque jour, les travers, les faiblesses, les veuleries des administrations comme des agents qu’il y côtoie, ce qui ne marche pas ou pourrait être améliorer… mais il sait surtout que cette réalité-là n’a pas grand-chose à voir avec les préjugés et caricatures colportés pour le calomnier. Alors il encaisse parce que le travail doit être fait, même si le statut de bouc émissaire de tous les maux de la société commence à sérieusement le fatiguer. [7]

Le galant homme. Il estime qu’enfermer les émotions érotiques dans des petites boîtes est un crime contre l’humanité en nous, tant le nuancier en est complexe et variables les objets du désir. Il pratique avec délice les jeux de la séduction, dans lesquels il n’y a nulle soumission – seulement une complicité des intelligences. Ce gibier de potence, incarnation du « cishétéroblantriarcat colonialiste » lorsqu’il est homme, salope vouée à se faire violer dans les caves quand elle est femme, subit de plein fouet les névroses d’une époque obsédée par le sexe mais incapable de le savourer sans y injecter l’idéologie qui le gâche immanquablement. Qu’on le laisse jouir ! [8]

Le gaulliste. Il a du mal à comprendre que tout le monde se réclame du Général en prônant exactement ce que celui-ci combattait. Il se souvient de la défense de la souveraineté nationale, vis-à-vis des supranationalistes européens, des atlantistes américanolâtres (souvent les mêmes que les précédents, d’ailleurs), comme de toutes les « puissances » étrangères ou d’argent. La politique de la France et la Corbeille, ça lui parle ; l’économie planifiée avec la constitution de groupes industriels nationaux alliant le meilleur du privé et du public plutôt que la rapacité de la finance, ça lui parle aussi. Il a « une certaine idée de la France » qui n’est pas vraiment celle partagée par les minables héritiers autoproclamés du gaullisme. Il se sent à la fois orphelin et trahi. Ça fait beaucoup.

L’héritier des Lumières. Il lit et relit Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot, Kant, Condorcet… et trouve toujours l’inspiration dans leurs écrits. L’émancipation par le savoir, la liberté par la raison : voilà, pour lui, des combats qui méritent d’être de nouveau menés contre toutes les formes d’obscurantisme, de superstition, de manipulation et d’asservissement de l’homme. Il regrette presque ses adversaires d’antan, défenseurs assumés d’un retour à l’Ancien Régime, dont les arguments philosophiques méritaient les débats passionnés ; aujourd’hui, les critiques des Lumières se distinguent par leur idéologie bas-de-gamme et leur inculture crasse – et à la plume, préfèrent souvent la kalach. « Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui en conséquence est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? »

L’homme d’État. Espèce éteinte.

L’humaniste. Le spectacle de ces mains pleines de pigments apposées sur la paroi d’une grotte par les premiers hommes l’émeut autant qu’un film de Mizoguchi ou une sculpture de Michel-Ange. Lucide, il sait les bassesses et les horreurs dont les individus comme les groupes sont capables ; l’homme demeure pourtant la cause et l’objectif de son action. Il traîne son sourire triste au milieu d’une époque qui n’a pour seule obsession que l’argent – soit qu’on en manque cruellement, soit qu’on en veuille toujours plus – et qui, préférant les chiffres aux hommes, a oublié le sens du mot fraternité. [9]

Le hussard noir. Son métier : transmettre des savoirs. Ainsi, et ainsi seulement, les nouveaux venus dans le monde commun peuvent-il s’y insérer : en apprenant à user de leur raison, en côtoyant les classiques et en acquérant les références communes, en s’émancipant des déterminismes sociaux, familiaux, religieux… Par la transmission, il les émancipe, il leur apprend à devenir libres. En tout cas, il s’y efforce, malgré la destruction des disciplines, malgré les heures de rien, malgré le niveau catastrophique des recrutements et les inepties des formations, malgré le #pasdevague, malgré la lâcheté des hiérarchies et la démagogie de plus en plus de collègues, malgré le consumérisme des élèves, malgré l’arrogance et parfois la violence de leurs parents, malgré la jalousie des citoyens et les trahisons des politiques. Alors qu’il devrait être admiré et protégé, il sert de victime sacrificielle commode. [10]

Le laïque. Peu importe sa croyance personnelle : il la vit paisiblement dans son for intérieur et la partage avec ses coreligionnaires, la gardant précieusement à l’abri de son espace privé, de telle sorte qu’elle ne l’encombre pas dans sa participation à l’espace public. Il promeut la laïcité toute nue, sans adjectif superfétatoire, parce qu’il sait qu’elle est une sorte de « point zéro », qu’elle n’est pas une opinion concurrente des autres mais la condition même d’existence et d’expression des opinions. Et pour cela, il est une cible : calomnié, menacé, et même massacré parce qu’il considère que la liberté de conscience doit être absolue et que le blasphème n’existe que dans l’esprit du croyant. Il n’y a pas d’aménagement raisonnable possible avec les fous de dieu et leurs complices. [11]

Le militant politique. D’élection en élection, il s’engage pour sa vision du monde qu’il sait juste et qui pourrait devenir majoritaire. De déception en déception, il choisit le moins mauvais candidat, celui qui, cette fois !, pourrait réussir. D’illusion en illusion, il tente de lui construire une colonne vertébrale idéologique solide. De trahison en trahison, il ravale ses échecs et se convainc que la prochaine sera la bonne. [12]

Le moine-soldat. Ce Don Quichotte misanthrope embrasse un républicanisme de combat. Il n’aime rien tant que la confrontation des visions du monde, la castagne politique. Écœuré par le monde qui l’entoure, il laisse son âme révolutionnaire diriger ses batailles et le conduire sur tous les fronts. Avec pour modèle les révolutionnaires de 89 et les républicains sous le Second Empire, il rêve d’abattre la tyrannie contemporaine, mélange inédit d’oligarchie et d’ochlocratie, pour établir une République authentique. Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu bloguer[13]

Le nostalgique de la IIIe. Ah, la grande époque ! Il évoque avec des petites lumières dans les yeux cette Troisième République qui a su asseoir le régime républicain en France et instaurer les grandes lois de liberté si attaquées depuis. Le spectacle affligeant de l’Hémicycle le fait regretter les légendaires joutes verbales d’alors, quand les grands tribuns savaient jouer avec maestria de toutes les cordes de la rhétorique et terminaient, parfois, leurs confrontations à l’aube sur le pré. Oh ! Il ne se fait guère d’illusion sur le niveau général du personnel politique au milieu duquel quelques figures historiques émergeaient brillamment… mais il préfère encore les médiocres d’il y a cent cinquante ans, toujours meilleurs que les minables d’aujourd’hui. Au moins, il y avait de temps en temps un peu d’honneur et de panache ! [14]

Le nouveau venu. Parce qu’il a fui un régime authentiquement tyrannique, il se gausse des petits bourgeois qui hurlent à la « dictature sanitaire » ; parce qu’il a sauvé sa peau en laissant derrière lui tout ce qu’il avait, il « emmerde » ceux qui prétendent le renvoyer chez lui ; parce qu’il a décidé de vivre en France en en respectant les lois (qu’il chérit, tant elles lui garantissent ses droits et sa vie) et les mœurs, en les adoptant même au point de devenir lui-même français (sans renier pour autant ses origines : il sait parfaitement que ce n’est pas incompatible), il méprise ceux qui s’inventent des identités étrangères en carton. Il appartient pleinement à la nation, cette volonté politique incarnée dont il comprend très bien le sens – il lui appartient bien plus que ceux, de tous bords, qui veulent le lui interdire. Il a choisi la France. [15]

L’opprimé. L’oppression, lui, il sait vraiment ce que c’est. Être homosexuel, refuser de porter le voile islamique, ou tout simplement s’élever contre le règne du caïdat, dans un territoire abandonné par la République aux mafias criminelles et religieuses : autant de « raisons » pour subir les brimades, les menaces, les agressions. Il n’appartient pas aux « nouveaux damnés de la Terre », ces victimes autoproclamées à la sensibilité écorchée – au contraire, il en dénonce l’imposture et les postures, les idées et slogans factieux. Au péril de sa vie. [16]

Le parlementariste. Il préfèrera toujours le législatif à l’exécutif, la loi à l’arbitraire, la discussion collégiale au pouvoir d’un seul. Il sait qu’il n’y a aucune malédiction à ce qu’un régime parlementaire, dans lequel la représentation nationale jouit pleinement du pouvoir législatif, sombre dans l’instabilité ou dans le « règne des partis ». Au contraire, il connaît bien les dangers que font courir les mythes de « l’homme providentiel » et autres billevesées. Alors il lutte comme il peut contre les idées reçues qui assurent la propagande de tous les fantasmes césaristes… combat honorable mais bien difficile tant l’habitude est prise depuis longtemps d’un Parlement-croupion, réduit à une bande de marionnettes serviles et sans cervelle, obéissant aveuglément au Président. [17]

Le patriote. Il aime la France. Sa culture, son histoire, sa langue, ses écrivains et ses artistes, ses paysages et sa gastronomie… Il n’en minimise pas les défauts, les faiblesses, les petitesses… mais il ne les exagère pas non plus. En revanche, s’il y a bien un mal « typiquement français » qui l’énerve, c’est cette haine de soi, ce dénigrement-ressentiment qui anime tant de ses concitoyens. Partout ailleurs, aimer son pays est une banalité – alors qu’en France, il passe immédiatement pour « franchouillard » quand ce n’est pas carrément « facho ». Et puis quoi encore ? [18]

Le philosophe. Son truc, c’est la pensée. De livre en colloque, d’article en émission de radio, il explique les concepts, les principes, les idées. Il lit et relit les penseurs du passé, pour mieux élaborer des théories sophistiquées de la liberté, de l’action, de la responsabilité… enrichissant ainsi le corpus déjà solide de la Weltanschauung républicaine. Pauvre descendant de Socrate perdu chez les philistins ! [19]

Le populiste. Il a le malheur de s’intéresser au peuple : à ce qu’il vit, à ce qu’il subit, à ce dont il a besoin. Il voudrait les aider, « les sans-dents », « ceux qui ne sont rien », ceux qui s’amassaient sur les ronds-points, ceux qui n’arrivent plus à remplir le frigo le 10 du mois… mais sa conscience sociale lui vaut des procès diffamatoires en extrémisme – de droite ou de gauche, selon les goûts de son accusateur. Il n’en peut plus de ce mépris de classe, de ces petits bourgeois qui divisent le peuple en triant selon la couleur de peau, de ces grands bourgeois qui vénèrent le dieu-pognon et exploitent avec une morgue insupportable la misère des autres. Parce que pour tous ces gens-là le peuple, c’est sale. [20]

Le rationaliste. Descartes au pays des Shadocks.

Le scientifique. Les bras lui en tombent : l’effondrement de l’école et l’expansion des idéologies font sombrer la France dans l’antiscience. Il ne sait plus où donner de la tête entre les ignares qui ne possèdent pas les rudiments de culture scientifique que l’on serait en droit d’attendre d’un enfant (et qui s’en réjouissent ou s’en fichent royalement), les intérêts privés qui asservissent la science et la recherche à des objectifs techniques ou économiques tous court-termistes qui lui sont totalement étrangers, et les idéologues de tous poils qui propagent joyeusement les pires superstitions et combattent explicitement la science. Les fous lui semblent avoir pris le contrôle de l’asile et s’adonner à une orgie de la déraison. Il finit par se dire que le film Idiocracy était franchement optimiste. [21]

Le socialiste canal historique. Contre les trahisons d’un PS hégémonique devenu subclaquant, contre les crimes totalitaires des communismes russe, chinois, etc., contre les caricatures dont se repaissent les néolibéraux pour lesquels « il n’y a pas d’alternative » à leur propres turpitudes… envers et contre tous, il revient aux auteurs originels du socialisme. Il croit sincèrement à leur actualité et à leur pertinence pour transformer le monde par la force de leurs utopies.

Le souverainiste. Souveraineté et démocratie sont synonymes. Il ne se résigne pas à voir l’État-nation se faire dépecer au profit d’organisations technocratiques, ni le pouvoir du peuple être confisqué par les petits gris de Bercy, Berlin et Bruxelles. Il constate que toutes les grandes puissances protègent leurs intérêts et enrage que la France, dans la farce mondiale, s’enorgueillisse de son statut de superbe cocu. [22]

L’universaliste. Il n’invente ni ne cherche aucune division du genre humain entre bons et mauvais, qui devrait conduire à une résolution eschatologique dans la destruction des uns par les autres ; il ne connaît pas d’autre mot d’ordre que l’égale dignité de l’homme, quel qu’il soit. Il ne conçoit pas l’universalisme comme l’aboutissement téléologique d’un progrès linéaire ni comme la résolution violente d’une dialectique historique mais, plutôt, comme un horizon que l’on ne peut atteindre de manière définitive, un guide pour l’action, un cadre pour la pensée – une éthique, enfin. Il n’imagine pas que l’occident ait inventé l’universalisme : comme en d’autres temps et d’autres lieux, des penseurs, des écrivains, des artistes, des individus l’ont aperçu et ont essayé de le partager avec leurs contemporains et leurs descendants : l’universalisme se hisse sur les épaules d’une culture spécifique pour la transcender. Il se sent terriblement seul. [23]

Cincinnatus, 21 février 2022


[1] « Le massacre de la langue », « Petit dictionnaire incomplet des horreurs de la langue contemporaine », « L’écriture excluante ».

[2] « Les chômeurs ne sont pas des fraudeurs ! ».

[3] « De la vertu en République ».

[4] « Écologie : entre tartuffes et idiots inutiles », « Écologie : de l’apocalypse à la pensée magique », « Écologie : pour une réponse républicaine », « Écologie : quel spectacle ! », « Science ou sorcières ? ».

[5] « Langue, école, art : les barbares du progressisme culturel », « La culture se fiche des progressistes », « On achève bien la culture », « L’empire du moche ».

[6] « Que sont les combats féministes devenus ? ».

[7] « Cessez le feu sur les fonctionnaires ! », « Rénover la fonction publique ? Chiche ! », « À qui la faute ? ».

[8] « La galanterie assassinée ». « Plaidoyer pour la liberté sexuelle contre les nouvelles ligues (de vertu) ».

[9] « It’s the economy, stupid », « Il n’y a pas d’alternative ? Vraiment ? ».

[10] « La vocation de l’école », « #Pasdevague », « Moi, parent d’élève », « La mort du bac, l’enterrement de l’école ».

[11] « Trois ouvrages autour de la laïcité », « La laïcité et ses ennemis », « Vive la laïcité ! ».

[12] « « Réidologiser » la politique : une urgence ! ». « Que faire ? », « Éloge du militant », « De la volonté en politique ».

[13] « Ci-gît la République », « Winter is coming », « Le misanthrope humaniste », « Le syndrome Batman », « Et si c’était… Cinci ? ».

[14] « Veillée funèbre pour l’honneur disparu », « En hommage à Clemenceau ».

[15] « Identités choisies », « Contre les fantasmes identitaires », « Hommage aux identités complexes ».

[16] « La République à la reconquête de ses territoires perdus », « Extension du domaine du caïdat », « La République à chaque coin de rue ».

[17] « Malaise dans la représentation : 1. Compétence », « Malaise dans la représentation : 2. Identité », « Malaise dans la représentation : 3. Morale », « Malaise dans la représentation : 4. Engagement », « Malaise dans la représentation : 5. Élection », « Malaise dans la représentation : 6. Pouvoir », « Une nouvelle République ? ».

[18] « Français, halte à la haine de soi ! ».

[19] « Le républicanisme, c’est quoi ? ». « L’idéologie et l’utopie selon Paul Ricœur », « Le monde commun selon Hannah Arendt ».

[20] « La nation balkanisée », « Au secours, ils n’ont rien compris ! », « Un républicanisme économique ? ».

[21] « Amnésie béate et illusion du Progrès », « Progrès scientifique : Prométhée chez les traders », « Les crises de l’université », « Science ou sorcières ? ».

[22] « L’Union européenne contre l’Europe ».

[23] « L’universalisme républicain dans la « tenaille identitaire » ? », « L’universalisme n’est pas une idéologie comme les autres ».

Publié par

Cincinnatus

Moraliste (presque) pas moralisateur, misanthrope humaniste, républicain râleur, universaliste lucide, défenseur de causes perdues et de la laïcité, je laisse dans ces carnets les traces de mes réflexions : philosophie, politique, actualité, culture…

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