2017 : la course à l’abîme (3)

Troisième épisode de notre récréation estivale. Les deux premiers peuvent être lus ici et .

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Les primaires à gauche comme à droite avaient rendu leur jugement : Nicolas Sarkozy et Arnaud Montebourg étaient les candidats de leurs camps respectifs.

Dans les jours qui suivirent, d’autres concurrents se déclarèrent. Lire la suite 2017 : la course à l’abîme (3)

2017 : la course à l’abîme (2)

Suite de notre petite nouvelle de politique-fiction. Le premier épisode est à retrouver ici.

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Enfin arrivèrent les Grande Primaires Populaires (#GPP).
S’y affrontaient Nicolas Sarkozy, François Fillon, Alain Juppé, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire et Jean-Christophe Lagarde. Toutes les autres velléités avaient été douchées, y compris celles d’Hervé Mariton que Sarkozy avait réussi à convaincre de le rallier. Lire la suite 2017 : la course à l’abîme (2)

2017 : la course à l’abîme (1)

Je ne souhaite pas réagir ici à chaud à l’actualité : pour l’épidermique spontané, il y a twitter (@CinciVox). Je reviendrai donc plus tard sur le vote d’hier soir en Grèce et sur ses conséquences, lorsque le jour sera couché et que la chouette de Minerve pourra prendre son vol.

En attendant, pour s’amuser un peu avant une pause estivale bien méritée, je vous propose la première partie d’une petite récréation en forme de politique-fiction autour de l’élection présidentielle de 2017.

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Tout avait quand même sacrément mal commencé.
Fin 2015, le petit sursaut de croissance ne rendait que plus douloureux les résultats toujours pires sur le « front du chômage » comme disent les journalistes. L’accroissement de la courbe du chômage avait pour symétrique exact la chute de la popularité de l’exécutif. Plus ça montait, plus ça descendait. Hollande atteignait de tels gouffres qu’il n’apparaissait même plus en public.

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Les forfaitures de la droite

L’UMP a changé de nom. Histoire de laisser derrière soi les affaires, les casseroles, les scandales, ils se prétendent républicains alors même qu’ils en piétinent les valeurs depuis des années. Comment pourrait-on s’étonner de pareille imposture avec Sarkozy ?
Il aurait changé nous dit-on… encore. Le spectacle qu’il donne n’en demeure pas moins toujours le même : agité, agressif, ambigu voire contradictoire, prêt à tout… Les militants et, plus encore, les cadres de l’UMP semblent ne plus être dupes. Plus probablement, ils doivent être lassés et ne voient plus très bien comment il pourrait rassembler les Français, ou, au moins, un peu plus de la moitié d’entre eux. En s’éloignant de leur ancien héros charismatique, ils font preuve aussi bien de lucidité que de lâcheté. Les rats quittent le navire.

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