L’effondrement de l’instruction

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En classe, le travail des petits, Jean Geoffroy (1889)

L’école. Encore l’école. Comme si je n’avais pas déjà tout dit à ce sujet [1]. Eh bien non. Parce que, pour un républicain, l’école sera toujours la matrice de toute réflexion politique.

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Pour comprendre l’ampleur du désastre, il n’y a qu’à lire des copies de master en lettres ou en sciences humaines. Dans ces cursus, on pourrait imaginer que la maîtrise de la langue est un prérequis évident. Hélas !, même là, les fautes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison et de syntaxe le disputent aux paralogismes et autres fautes logiques, à l’inanité des raisonnements et des argumentaires… et, peut-être le pire, à la pauvreté du vocabulaire [2]. Comment élaborer une pensée nuancée, complexe et structurée lorsqu’on ne possède ni les mots ni les formes de sa propre langue maternelle ?

Alors que, pour les générations précédentes, sans entraîner toujours un sentiment de honte, les imprécisions à l’écrit comme à l’oral suscitaient légitimement au moins une gêne sincère, la culture de l’avachissement va aujourd’hui jusqu’à encourager le relâchement et les fautes en les faisant passer pour de la « créativité ». À l’ère de l’individu-roi, du tout-à-l’ego et du culte du moi, toute forme de contrainte ou de norme est perçue comme tyrannique et attentatoire aux droits de l’homme. La désinvolture est devenue une revendication et la paresse intellectuelle une fierté. Dans ces conditions, la grammaire est nécessairement fasciste, la culture discriminatoire et l’instruction une oppression.

La langue se voit réduite à ses fonctions les plus rudimentaires : un simple langage destiné à l’expression des besoins physiologiques fondamentaux (« passe-moi le chargeur, j’ai plus de batterie »). Avec la langue, c’est la chaîne de la transmission qui se brise, la culture commune qui disparaît, ne laissant derrière elle qu’un archipel d’îlots sans lien entre eux – individus demi-instruits, persuadés de leur supériorité sur toutes les générations qui les ont précédés [3] mais dont l’arrogance ne témoigne que d’une sottise fière d’elle-même qui rompt les ponts entre les vivants, les morts et les à-naître. Fin du monde commun.

L’ignorance crasse de jeunes adultes ayant passé pour certains jusqu’à plus de vingt ans dans le système scolaire et universitaire français marque l’échec cuisant de l’instruction et de la transmission des savoirs.

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La vocation de l’école est ainsi trahie depuis le milieu des années quatre-vingts et la succession de « réformes » mortifères auxquelles se sont attachés tous les locataires de la rue de Grenelle. Avec une application besogneuse, les disciplines qui structurent les savoirs ont été fragilisées et leurs enseignements diminués au profit des « heures de rien » pendant lesquelles l’école se transforme en simple garderie – idéal-type de l’école « moderne ». Sous l’influence directe de la secte pédagogiste, le sanctuaire de la connaissance s’est ouvert à la trivialité et à la société, congédiant jusque dans ses programmes toute exigence intellectuelle, tout effort, toute transmission. Les billevesées du socio-constructivisme ont mis « l’élève au centre du système »… en réalité : la pédagogie l’a cédé à la démagogie dans un aveuglement généralisé qui se croit perspicacité. Et ce sont les enfants qui trinquent [4].

Les métastases se sont répandues dans tout l’organisme. Évidemment, bien trop d’enseignants se réjouissent de cette situation et y participent activement. Quant à leurs syndicats, ils sont les premiers coupables de cet effondrement, livrés à des déchargés professionnels qui prétendent donner des leçons à tout le monde sans avoir vu, pour la plupart, de classe depuis plusieurs décennies. Dans les instituts censés former les nouveaux professeurs, des IUFM de jadis jusqu’aux Inspé d’aujourd’hui, des idéologues incapables de faire un cours à des vrais élèves propagent les théories les plus fumeuses et infantilisent les collègues qui, eux, vont partir au front. Les hiérarchies, des personnels de direction au ministre en passant par tous les échelons des inspections et rectorats, plus encore qu’ailleurs dans la fonction publique, se distinguent par leur veulerie généralisée, préférant toujours sacrifier un bon prof que prendre le risque d’un conflit. Le fameux #pasdevague est la règle dans ce ministère de la pleutrerie peuplé de traîtres et de petits marquis poudrés [5].

À l’extérieur, les complicités sont également flagrantes, des parents d’élèves au premier chef, mais aussi de toute la société dont l’attitude vis-à-vis de l’institution et de ses agents est abjecte. Les parents ont vu leur place devenir démesurée à force de lobbying auprès de ministres pusillanimes et démagogues. Alors qu’ils ne devraient intervenir que pour soutenir sans barguigner les enseignants et sans avoir jamais mot à dire sur les enseignements eux-mêmes ni sur la pédagogie, les voilà qui s’imposent comme experts et censeurs des professeurs – quand ils ne basculent pas dans la menace et l’intimidation. Ces comportements de petits caïds sont un contre-modèle détestable pour leurs enfants. Devenus de simples consommateurs de l’école, parents et élèves s’attribuent un rôle incompatible avec les principes mêmes de l’école [6].

Il y a là une continuité évidente avec l’attitude générale dans la société : mépris pour les enseignants, arrogance de ceux qui savent mieux que tout le monde comment ces derniers devraient faire leur métier… alors que nous devrions collectivement protéger et admirer ceux qui ont la charge cruciale de l’instruction des nouvelles générations, nous préférons les traîner dans la boue.

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Il faut être masochiste aujourd’hui pour se lancer dans la carrière. Avec des salaires misérables, des conditions de travail insupportables et le mépris généralisé des concitoyens, le métier d’enseignant n’a plus rien d’enviable. Il n’y a donc rien d’étonnant à voir fuir la carrière aussi bien les profs expérimentés qui en ont assez de jouer les boucs émissaires que les jeunes qui n’ont aucune envie de servir de chair à canon. Faute de candidats suicidaires, les recrutements eux-mêmes atteignent des niveaux abyssaux. Avec moins de candidats que de postes ouverts, réussissent aux concours des individus parfaitement incompétents dans la discipline qu’ils sont censés enseigner, et deviennent profs des gens qui n’auraient même pas leur place dans la classe du côté des élèves… alors au tableau, on imagine le drame !

Quant aux postes non pourvus, ce sont des contractuels, souvent recalés au concours – c’est dire ! – qui bouchent les trous. Le recours aux contractuels, généralisé dans toute la fonction publique comme la solution « moderne » à la « rigidité » du statut des fonctionnaires, permet de faire appel à des personnes incompétentes, mal payées, disposant du pire statut possible dans le droit du travail français, taillables et corvéables à merci… tout en diminuant artificiellement la masse salariale. Ainsi réduit-on le nombre des fonctionnaires et des emmerdeurs. Tout bénef !

Le « statut » des fonctionnaires est la seule garantie d’indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques, économiques, etc. Il garantit la sérénité nécessaire à l’exercice de leurs fonctions au services de l’intérêt général et les protège des pressions des intérêts particuliers. Logique, donc, que les adeptes du new public management fassent tout ce qu’ils peuvent pour s’en débarrasser – en particulier appliquer avec zèle la stratégie du bouc émissaire en faisant passer les enseignants pour des fainéants incapables et coupables de l’état désastreux de l’école.

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Alors que la gauche reste engluée dans le pédagogisme, les droites ne jurent toujours que par ce new public management néolibéral. De Macron à Le Pen en passant par Pécresse [7], tous leurs candidats, de manière plus ou moins explicite, ne rêvent que d’achever le mammouth avec pour mot d’ordre : l’autonomie des établissements… dont le principal effet serait d’adouber des petits chefaillons féodaux qui règneraient sur leurs médiocres courtisans exactement comme c’est le cas à l’université depuis la loi LRU de Valérie Pécresse. Le président actuel, qui a toutes les chances d’être réélu dans quelques semaines, a même fait du dépeçage de l’école républicaine l’un de ses principaux chevaux de bataille, après avoir déjà bien démontré son pouvoir de nuisance pendant le premier quinquennat. Et la macronie se rengorge de mensonges et d’idées stupides pour accélérer la catastrophe [8].

France TV info a récemment lancé une sorte de ballon d’essai pour « préparer » l’opinion, c’est-à-dire manipuler les citoyens. Le programme de Macron est clairement annoncé dans ce qui relève d’un périlleux exercice de style : sous couvert d’un article journalistique, c’est une publicité pour celui qui n’était pas encore candidat qui nous est imposée. Aucune distance critique, aucune analyse, un exemple chimiquement pur de « publireportage » dans lequel le journaliste sert la soupe au pouvoir. Devenu simple courroie de transmission de la communication politique, le service public se transforme sous nos yeux en télé d’État. Qu’y lit-on ?

« “Il faut s’attaquer à la structure de l’administration”, explique par exemple un ministre qui ouvre la voie, par exemple, à la suppression du Capes » : quel est le rapport entre « la structure de l’administration » et le concours du Capes ? Aucun mais peu importe pour le journaliste qui ne relève même pas et se contente de relayer la propagande gouvernementale.

« Pas tabou non plus : la fin du recrutement à vie dans l’Éducation » : non seulement les tabous, c’est important dans une civilisation [9] mais, surtout, le statut des fonctionnaires n’est en rien un « tabou » – je l’ai dit et je le répète, c’est la garantie d’indépendance et de sérénité contre les pressions des hiérarchies, des politiques, des parents d’élèves, etc. etc., absolument nécessaire pour servir l’intérêt général.

« À travers l’éducation, vous touchez au mérite, au travail, au rapport à la science, à la réindustrialisation, à travers la revalorisation des filières techniques » : et pour faire tout cela, il faut donc tout casser ? Absurde !

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Alors, que faire ?

Outre les mesures générales valables pour l’ensemble de la fonction publique [10], tout l’édifice scolaire est à reconstruire en revenant sur trente-cinq années d’errances idéologiques.

Avant tout, il faut en finir avec le consumérisme qui sape les fondements de l’école, en réaffirmant fermement que l’école n’est pas un service public mais une institution. Ce n’est pas une simple nuance sémantique : les enseignants sont investis d’une mission fondamentale pour la nation – transmettre les savoirs, instruire les élèves. Leur autorité doit être réinstituée et ne peut être remise en cause ; elle repose sur leur magistère intellectuel. En passant, cela signifie que les concours d’accès aux corps d’enseignement doivent de nouveau reposer sur la maîtrise rigoureuse de leur discipline. Quant à la formation des jeunes enseignants, elle ne doit être confiée qu’à des professeurs chevronnés aux qualités pédagogiques et aux compétences disciplinaires reconnues (les inspections servent à cela), et fondées presque exclusivement sur le mentorat et la succession de stages sous l’égide de tuteurs capables d’encadrer réellement les jeunes collègues.

Pour relever le niveau général, la rupture avec la démagogie qui règne depuis le milieu des années quatre-vingts entraîne 1/ la limitation, du nombre d’élèves par classe – pour tous les niveaux et dans toutes les matières, 20 élèves devrait être le maximum –, 2/ le recentrage sur les disciplines et la fin des heures de rien qui servent d’abord à faire porter sur les épaules des professeurs toutes les démissions de la société et 3/ la fin des mensonges sur le niveau réel des élèves – le trucage systématique des notes et des examens crée une école-Potemkine : personne n’est vraiment dupe mais tout le monde fait semblant de croire aux résultats irréels de gamins qui obtiennent leur bac avec mention alors qu’ils sont incapables d’écrire trois lignes sans faire trente fautes.

Une fois ces mesures prioritaires adoptées, il reste encore beaucoup à faire !

La démagogie conduit également à l’épidémie peu crédible de « troubles » divers et variés censés expliquer les résultats désastreux des élèves tout en les déresponsabilisant. La médecine ne doit plus servir d’excuse à la désinvolture des parents ni à la paresse des enfants – d’autant que les premières victimes de ces mensonges sont les véritables dys- et autres hyper-, confondus dans la masse des gamins simplement mal élevés.

Premiers complices de cette maltraitance « bienveillante » : les parents d’élèves doivent rester à la porte de l’école. Ils n’ont rien à faire à l’intérieur, n’ont aucun mot à dire sur la pédagogie ni sur ce qui se passe dans la classe. L’État doit cesser de financer les fédérations, d’autant plus lorsque celles-ci participent à la destruction de l’école et colportent des discours et visions du monde antilaïques [11].

La liberté pédagogique des professeurs doit être absolue et garantie. Seuls les inspecteurs – qui ne devraient tenir leur charge que de leur expérience et de leur exceptionnelle maîtrise disciplinaire et non de leur allégeance à tel syndicat ou telle idéologie, ni de leur servilité à l’égard du pouvoir en place dont ils relaient servilement la propagande – sont en droit de juger de la qualité de l’enseignement dispensé et de ce qui se passe dans la classe entre un professeur et ses élèves. Le reste de l’administration doit être au service de l’instruction – le soutien des professeurs par leurs hiérarchies ne peut qu’être inconditionnel. La honteuse page du « pas de vague » comme mode exclusif de gestion des conflits doit être tournée.

Le recrutement par concours doit être le seul point d’entrée dans la carrière. Et ne recrutons pas n’importe qui – afin de rendre de nouveau attractif le métier, sa revalorisation financière est indispensable. Non seulement le point d’indice des fonctionnaires doit être dégelé, mais les années de pertes de pouvoir d’achat doivent être compensées par sa remise à niveau et, enfin, le traitement des corps d’enseignants doit être aligné sur celui des autres catégories A de la fonction publique. C’est bien le moins qu’on puisse faire !

Et si l’on tient à faire des économies, ce n’est pas sur le dos des profs qu’il y a de l’argent à récupérer : la graisse est plutôt du côté des alliés pédagogistes des néolibéraux. Les déchargés professionnels et formateurs à temps plein, les chargés de mission fictive et planqués au ministère ou dans les rectorats : tous doivent retourner devant les classes ou quitter cette institution. De même, les millions dépensés au profit de cabinets de conseil privés et d’associations troubles, en projets dispendieux et programmes nationaux hors-sujet peuvent être utilement réinjectés dans le système scolaire. Enfin, les subventions massives pour l’enseignement privé sont un scandale auquel on doit mettre fin : que le privé se finance donc lui-même sans compter sur le public auquel il mène une concurrence déloyale et faussée.

En passant, la fin du détournement d’argent public pour l’enseignement privé et son intégration dans les cartes scolaires à redéfinir entièrement permettraient l’amélioration de la mixité scolaire, aussi bien sociale qu’ethnique et de sortir du système ségrégatif actuel. L’enfermement des enfants dans des ghettos, l’entre-soi qui leur est infligé pendant tout leur cursus scolaire, sont insupportables et jouent un rôle majeur dans la crise actuelle de l’instruction. Les programmes doivent être les mêmes partout et partout appliqués avec la même rigueur, il ne peut y avoir d’école à plusieurs vitesses, d’accommodements « bienveillants » dans les savoirs transmis – tout particulièrement en ce qui concerne les religions.

Le « fait religieux », cheval de Troie des tous les cléricaux, n’a rien à faire en classe : les religions doivent être étudiées comme des objets historiques et culturels, et selon les méthodes scientifiques et critiques propres à chaque discipline – histoire, géographie, littérature, philosophie… – à l’intérieur d’un programme dûment construit [12]. Réciproquement, la laïcité et la « citoyenneté » n’ont rien à faire d’un prêchi-prêcha pseudo-républicain : ce ne sont pas des dogmes, bien au contraire ! L’école laïque est celle qui émancipe des jeunes individus en les confrontant aux classiques, en leur apprenant l’usage de la raison et en leur offrant la possibilité de s’abstraire de leurs déterminismes familiaux, sociaux, religieux, etc.

Enfin, l’abêtissement généralisé ne prendra fin que lorsque tous les citoyens montreront aux professeurs et aux savoirs qu’ils incarnent le respect qui leur est dû et qu’ils leurs reconnaîtront l’autorité qui doit être la leur. Autrement dit, il n’y a guère de chance de voir ce jour arriver tant est avancé le grand remplacement des figures légitimes d’autorité par de faux amuseurs et vrais factieux, petits propagandistes de l’ignorance et de la stupidité, philistins démagogues et gangsters crapuleux, tous les Hanouna et autres stars médiatiques de la marchandisation et du spectacle [13]. Aucune chance de sauver l’école tant que ces pantins malfaisants poursuivront leur œuvre sous les applaudissements des crétins avachis. Ils sont la lie de notre société en même temps que notre propre hideux reflet dans le miroir des écrans. L’avenir est à eux.

Cincinnatus, 14 mars 2022


[1] En particulier : « La vocation de l’école », « #Pasdevague », « La mort du bac, l’enterrement de l’école »…

[2] Un constat équivalent pourrait être fait, par exemple, avec le niveau en mathématiques des étudiants qui suivent un cursus scientifique, même parmi les plus élitistes : en classes prépa comme en écoles d’ingénieurs, il est assez inquiétant de voir que des notions fondamentales ne sont pas maîtrisées. Quant à l’ensemble des citoyens, leur inculture scientifique est telle qu’ils sont des proies évidentes pour tous les charlatans et tous les complotismes, aussi grossiers soient-ils.

[3] « Ok boomer ! ».

[4] « Jeux d’enfants ? ».

[5] Lire l’excellente et très véridique histoire écrite par un enseignant : « Récit hautement fictionnel ».

[6] « Moi, parent d’élève ».

[7] Je reconnais que le cas d’Éric Zemmour est un peu plus complexe, j’aurai l’occasion d’y revenir prochainement.

[8] Il faut lire la « tribune » publiée en février dernier dans Le Monde par la députée Anne-Christine Lang… tout en gardant bien à l’esprit que celle qui se rêve ministre de l’Éducation nationale du prochain quinquennat de Macron avait soutenu sans réserve la sinistre réforme « collège 2016 » de Najat Vallaud-Belkacem en poussant le zèle jusqu’à traiter de « lepénistes » les enseignants qui s’y opposaient. Anne-Christine Lang incarne parfaitement cette génération de députés macroniens caricaturaux, n’ayant pour seul boussole que leur courtisanerie et une foi aveugle dans les dogmes néolibéraux. Intelligence, culture, sens politique : tout chez eux est limité, sauf leur ego et leur ambition. De toute son histoire, rarement la classe politique française a atteint de tels abîmes.

[9] « Ils voient des tabous partout ».

[10] « Rénover la fonction publique ? Chiche ! ».

[11] Oui, je pense bien entendu d’abord à la FCPE dont les accointances à la fois avec les pires idéologues du pédagogisme et avec les mouvements islamistes fréro-salafistes sont autant de raisons de couper immédiatement les financements publics de cette scélérate officine.

[12] « L’entrisme religieux à l’école ».

[13] « Le Maître et Hanouna ».

Publié par

Cincinnatus

Moraliste (presque) pas moralisateur, misanthrope humaniste, républicain râleur, universaliste lucide, défenseur de causes perdues et de la laïcité, je laisse dans ces carnets les traces de mes réflexions : philosophie, politique, actualité, culture…

4 réflexions au sujet de “L’effondrement de l’instruction”

  1. Je m’étonne qu’une évidence ne vous ait pas frappé : il n’y a pas de hasard, l’école ne dysfonctionne pas, elle fonctionne même à merveille; Elle a été programmée (et de longue date) pour ce qu’elle fait — fabriquer des employés et des consommateurs pour Uber Eats. Les pédagos ont été les employés serviles des politiques qui ont pensé cet effondrement depuis quarante ans. Voir mon prochain livre, à sortir dans 8 jours : la Fabrique du crétin 2.

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