Quelle campagne électorale pourrie ! Certes, coups tordus et boules puantes forment la partie détestable du folklore en campagne présidentielle. Et pourtant, d’élection en élection, le crescendo semble n’avoir aucune limite. L’exemple américain du trumpisme, malgré son dernier échec, a été bien compris par les « stratèges » qui accompagnent les candidats. Plutôt que de tenter de draguer le plus largement possible avec des discours et programmes aussi lisses qu’insipides, la démagogie se retourne comme un gant. L’objectif bascule en son envers tout aussi scabreux : cliver, provoquer, creuser les fossés, radicaliser la base des fans hystériques, déployer la plus grande brutalité possible… tout en se faisant passer pour la candide victime de ces mêmes stratagèmes que l’on dénonce chez les autres.
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