Sommaire :
Dans les chaînes du paradoxe
Des mythes plus réels que le réel
La nécessité d’un contre-modèle
Dans les chaînes du paradoxe
Comme souvent, Jean-Claude Michéa voit juste : Lire la suite…
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Dans les chaînes du paradoxe
Des mythes plus réels que le réel
La nécessité d’un contre-modèle
Dans les chaînes du paradoxe
Comme souvent, Jean-Claude Michéa voit juste : Lire la suite…
Cette lettre a été écrite il y a quelque temps déjà, parallèlement à la précédente adressée à mes amis centristes. Son brouillon était déjà très avancé lorsque j’ai découvert celle d’Ambroise de Rancourt à Jean-Luc Mélenchon sur le blog de Coralie Delaume. Dans la mesure où un certain nombre de nos points de vue se recoupent largement, je me suis interrogé sur l’opportunité de publier la mienne. Mais c’est justement parce que je partage globalement ses critiques, ainsi que celles de nombreux militants de la France insoumise (et je prends pour un signal important la tribune d’Henri Pena-Ruiz dans Marianne cette semaine), que j’ai choisi de poursuivre ma démarche et de participer au débat qui, je crois, doit nécessairement s’ouvrir quant à la Weltanschauung de ce mouvement. Les lecteurs de ce blog ne seront guère étonnés de retrouver développés les enthousiasmes et les critiques que j’ai déjà exprimés ici depuis plusieurs mois.
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Chers amis,
Vous le savez, j’ai voté pour Jean-Luc Mélenchon, parce que j’ai vu en lui un républicain sincère, un ardent défenseur de la laïcité. J’avais déjà voté pour lui en 2012. À l’époque, contrairement à beaucoup, je n’avais pas été choqué par sa campagne de bruit et de fureur. Elle témoignait, à mes yeux, d’une passion politique et de convictions fortes qui tranchaient avec l’unanimisme désespérant du TINA néolibéral [1]. J’ai ensuite suivi son évolution avec un intérêt critique, pendant cinq ans, jusqu’à la dernière présidentielle.
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Nom : Fillon
Prénom : François
Surnom : « le collaborateur » (pour Sarkozy président), « l’eunuque » (du même), « sans couille » (encore la kolossale finesse de Sarko), « loser » (plutôt affectif venant toujours du troisième de la primaire), « pauvre type » (ai-je besoin de préciser ?), « Monsieur Pipi » (celle-ci est de Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale, agacé de le voir disparaître aux toilettes à l’approche de chaque texte délicat), « Mister Nobody », « Thatcher de la Sarthe », « Courage, Fillon », « Droopy »…
Parti : LR
Famille de pensée politique : traître au séguinisme, parfaite alliance libérale-identitaire de droite
Je n’aime pas les économistes. Du point de vue de la philo, ils prostituent la pensée. Du point de vue des math, ils prostituent la science. Dans tous les cas, ils me débectent par leur arrogance et leur prétention à élever leur discipline au rang de science exacte exerçant un magistère tyrannique sur l’ensemble des autres disciplines inféodées à son utilitarisme. Tous ? Non. Heureusement, quelques-uns ne se vautrent pas dans l’hybris caractéristique de beaucoup de leurs confrères. En voici deux qui nous réconcilieraient presque avec les économistes : Bernard Maris et Yanis Varoufakis.
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Et si on aimait la France, Bernard Maris, Grasset, 2015.
Le livre en deux mots
Le regretté Oncle Bernard nous a laissé un dernier ouvrage plein de lumière. Sans point (ni d’exclamation ni d’interrogation), il nous invite à simplement aimer notre pays. Il en livre un portrait lucide, amer parfois, amusé souvent, inquiet toujours. Continuer la lecture de Les lectures de Cinci : deux économistes à contre-courant
L’impératif de réalisme me fatigue. Franchement, être réaliste, ça veut dire quoi ? En 40, qui était réaliste : celui qui acceptait la débâcle ou celui qui partait à Londres pour poursuivre le combat ? C’est au nom du « réalisme », du « pragmatisme », tant vantés aujourd’hui, que l’on jugeait préférable de se soumettre et que l’on considérait De Gaulle comme un idéaliste n’ayant rien compris au film. Le réalisme, je le laisse aux petits comptables de sous-préfecture[1] qui ont une calculette à la place de l’encéphale.
Continuer la lecture de Le réalisme tyrannique des imbéciles