Le pire des mondes transhumanistes

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Entreprises de la Silicon Valley se disputant les données personnelles d’un client

 

On ne peut pas se contenter de reprocher à Google and co d’utiliser cyniquement le transhumanisme comme paravent à des projets plus prosaïques de domination économique et d’optimisation de sa fortune, sans accorder le moindre crédit aux fables qu’il colporte. En réalité, la croyance dans l’utopie transhumaniste et l’appât du gain coexistent très bien et se renforcent mutuellement ! Cette convergence donne même un nouveau souffle au néolibéralisme par l’extension de son domaine d’emprise : les données (personnelles), l’individu, son corps, etc. constituent une manne extraordinaire.

Données personnelles : c’est toi le produit !
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L’hybris transhumaniste : idéologie et utopie

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h+ : un des logos-symboles du transhumanisme

Les histoires que nous servent les trans- et les post-humanistes ne doivent pas être méprisées comme les délires de gogos illuminés ou de quelques geeks fans de science-fiction [1]. Ce serait passer à côté de l’un des courants de pensée les plus puissants et les plus influents de notre époque. Et d’autant plus puissant et influent qu’il est doté des moyens financiers que lui fournit le capitalisme mondialisé, des moyens technologiques de la Silicon Valley, et des moyens symboliques de l’industrie du spectacle.
Alors : le transhumanisme, combien de divisions ?
Suffisamment pour être pris au sérieux.

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