Pourquoi je pense voter Roussel

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Photo : Joel Saget / AFP

Il y a cinq ans, j’annonçais mon soutien à Jean-Luc Mélenchon qui était, alors, le candidat le plus proche de mes convictions et de ce que je défends ici. Je reconnaissais en lui un authentique républicain et appréciais sincèrement la plus grande partie d’un programme juste et raisonnable. Cela ne faisait certainement pas de moi un fan ni un militant : depuis un moment, j’exprimais mes réserves devant les défauts de l’homme, du candidat et de son mouvement, recevant insultes et menaces de ses adversaires mais aussi de certaines de ses groupies qui ne pouvaient supporter que l’on ne se prosterne pas intégralement devant leur grand homme.
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Une campagne trumpienne

640px-donald_trump_282565304791029Quelle campagne électorale pourrie ! Certes, coups tordus et boules puantes forment la partie détestable du folklore en campagne présidentielle. Et pourtant, d’élection en élection, le crescendo semble n’avoir aucune limite. L’exemple américain du trumpisme, malgré son dernier échec, a été bien compris par les « stratèges » qui accompagnent les candidats. Plutôt que de tenter de draguer le plus largement possible avec des discours et programmes aussi lisses qu’insipides, la démagogie se retourne comme un gant. L’objectif bascule en son envers tout aussi scabreux : cliver, provoquer, creuser les fossés, radicaliser la base des fans hystériques, déployer la plus grande brutalité possible… tout en se faisant passer pour la candide victime de ces mêmes stratagèmes que l’on dénonce chez les autres.
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2022 : encore un coup pour rien

Apocalypse
Candidats à la présidentielle en route vers l’Élysée

La France est dans un état catastrophique et, hélas, ce n’est pas la prochaine élection présidentielle qui peut nous faire sortir de ce long hiver. Après cinq ans de macronisme, le paysage politique n’est qu’un immense champ de ruines sur lequel règnent des idéologies mortifères et des pantins sinistres.
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Après cinq ans de macronisme

2097027-emmanuel-macron-ni-sarkozy-ni-hollande-ni-ochlocrate-171308-1Les élections prochaines se dérouleront dans un contexte catastrophique. Entre la très grave crise sanitaire qui endeuille la France et le monde depuis plus d’un an et demi et dont rien ne laisse présager la fin, les attentats islamistes qui scandent l’actualité sur fond d’insécurité croissante et la dégradation des conditions de vie, ces cinq dernières années ont été marquées par l’enfoncement de notre nation dans le marasme et l’angoisse.
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Combien ça coûte ?

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Avarice, Pieter Brueghel l’Ancien (1558)

Avec les grandes manœuvres qui s’organisent pour la prochaine élection présidentielle, nous allons devoir subir l’exercice devenu rituel pour chaque candidat : le « chiffrage du programme ». Ce spectacle, si enthousiasmant qu’il donnerait envie à une araignée de se suicider en se pendant à un fil de sa toile, est devenu un lieu commun de toute campagne. Les candidats se soumettent ainsi, volontairement, aux analyses très-scientifiques d’économistes très-sérieux, dont les oracles déterminent la crédibilité des programmes de gouvernement. Chaque idée, chaque proposition, chaque ligne est mesurée en euros de recette ou de dépense ; chaque hypothèse est évaluée et associée à une probabilité définissant son « réalisme » ; chaque vision du monde est découpée en petits morceaux, tous quantifiés pour déterminer à quel point elle est « soutenable ». Ce bal des faux-culs n’a qu’un seul objectif : asservir le politique à l’économique.
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Et si c’était… Cinci ?

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Mes chers compatriotes, mes chers concitoyens,

Ce quinquennat s’achève. Dans quelques mois se tiendront des élections cruciales. Elles ne doivent pas vous être confisquées. Alors que les deux favoris des sondages se démènent pour nous faire croire qu’il n’existe aucune alternative en-dehors de leur tête-à-tête, les différents partis politiques se montrent incapables de leur donner tort.

Comment peut-on encore parler de démocratie quand l’offre électorale est à ce point affligeante ?
Comment peut-on encore parler de république quand la souveraineté nationale est à ce point bafouée ?

Loin des mensonges néolibéraux qui détruisent depuis des décennies notre modèle de société, loin des folies identitaires qui menacent la cohésion de notre nation, une autre voie existe – juste, cohérente, sérieuse, conforme aux besoins et aux aspirations de l’immense majorité d’entre vous : la République.

Je suis candidat à l’élection présidentielle.
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La triste farce des régionales

Départements dans les limites des provinces d’Ancien Régime, Paul Vidal de La Blache

Dans un mois, les 20 et 27 juin, sous les hourras d’un enthousiasme inouï, auront lieu les prochaines élections régionales. Elles paraissent une illustration aussi farcesque qu’affligeante d’une idée que je tente de développer ici depuis longtemps : la démocratie n’est pas réductible au formalisme électoral [1].
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Ils ne pensent qu’à ça !

Ils me fatiguent. Ils ne pensent vraiment qu’à ça. Ça : la présidentielle, l’Élysée, bien sûr ! En pleine crise sanitaire, alors que les hôpitaux craquent et que les gens meurent, ils plastronnent et commencent à jouer des coups de billard à quatorze bandes pour griller leurs adversaires putatifs. L’intérêt général ? peu leur importe, seuls comptent les leurs, d’intérêts bien calculés. Les médias, complices de ce théâtre des vanités, s’en régalent, tirant comme toujours des plans sur la comète qui se révèleront aussi faux que les prédictions de leurs drogues sondagières. On s’en fout, ça fait vendre, coco ! À la même époque il y a cinq ans, ils n’avaient pas encore misé sur Emmanuel Macron et affirmaient haut et fort qu’Alain Juppé serait triomphalement élu… ce en quoi, finalement, ils ne se sont pas tant trompés que cela, la politique appliquée étant peu ou prou celle qu’aurait menée n’importe quel candidat LR. Quoi qu’il en soit, tout ce petit monde a décidé qu’à encore un an et demi de l’échéance, la campagne était déjà lancée. Au secours ! Lire la suite…

Paris, ce clinquant cloaque

Paris n’est plus une fête. Au contraire, elle se vautre dans l’envers démagogique de la fête : le spectacle marchand. Le kitsch a envahi la capitale, livrée à l’idéologie faussement cool d’incultes qui préfèrent les mondanités et la communication aux responsabilités politiques. Terrible contraste : sous leur règne de paillettes, la laideur et la saleté défigurent la ville-lumière.
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Paris, entre misère et indécence

Paris est schizophrène. Loin du psittacisme à la mode d’un fantasmatique « vivre-ensemble » dégoulinant de moraline, le territoire parisien se morcelle en ghettos étanches juxtaposant poches de misère et ghettos de riches. Les arrondissements à deux chiffres du nord-est et du sud-est parisien rassemblent l’essentiel des logements sociaux et des structures d’accueil des migrants, toxicomanes et sans-abris, pendant que les autres quartiers se ferment aux rares classes populaires et moyennes qui y demeuraient.
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