
©Ville de castres, Centre national et musée Jean Jaurès
Mais qu’est-ce qu’ils causent ! Qu’ils soient à droite, à gauche, au centre, au gouvernement, dans la majorité, dans l’une des diverses oppositions, quelque part, ailleurs ou nulle part, qu’ils soient élus, qu’ils l’aient été hier ou il y a longtemps, ou qu’ils espèrent l’être (de nouveau ?) un jour, qu’ils veuillent défendre leur action ou celle d’un autre, qu’ils aient une proposition de loi, une « réforme » ou un bouquin à vendre, qu’ils soient experts d’un sujet d’actualité ou qu’ils le découvrent au moment où la caméra se tourne vers eux… nos (trop) chers représentants n’ont de cesse de nous saouler avec leur logorrhée bruyante et agitée. Ils sont partout. À la télé, à la radio, sur les réseaux dits sociaux… partout, tout le temps, la parole politique s’est transformée en un flux continu qui ne laisse aucun répit à la pensée ni au jugement.
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Les deux mots claquent. L’expression, à la mode depuis un bout de temps maintenant, sert à mettre fin à la conversation en disqualifiant l’autre au nom de son appartenance à une génération qui n’a plus que le droit de la fermer. Contre les enfants du baby-boom et, par extension, toute personne qui ose avancer un point de vue perçu comme « rétrograde » ou « réactionnaire », c’est-à-dire simplement différent (les idées ont-elles un âge ?), l’insulte se veut humiliation définitive, intimant l’ordre de se taire à celui dont toute parole est a priori invalidée, délégitimée, méprisée 
Donald Trump a été banni de Twitter – ses comptes ont été également supprimés d’autres réseaux sociaux et plateformes en ligne. L’entreprise à l’oiseau bleu a osé interdire l’accès à ses services à un futur-ancien-président-des-États-Unis. Avec lui, quelques dizaines de milliers de ses partisans 